Du bellay
Érriture pârétidue et quête
diilens'''§mI
Les Regrets
=Ëæ
Découvrant [a Rome des empereurs et des papes dont tous les humanistes ont rêvé, Du Bettay se sent amèrement décu : seut, r.oin des siens, iI fait t,exférience de t,exit. La poésie devient ators [e refuge secret où ir. peut faire chanter sa douieur.
«Je ne veux
Je ne veux Je ne veux
point fouiller... ,
point fouiller au sein de la nature, point chercher l,esprit de l,univers, Je ne veux point sonder les abîmes ouverts, Ni dessiner du ciel la belle architecture.
1. arguments
:
s
:rèmes. 2 secrétaires : :-=2is rrr corrrrier,
s-:=,
,
Je ne peins mes tableaux de si riches peintures, Et si hauts argumentsl ne recherche à mes vers
:
Mais suivant de ce lieu les accidents divers, Soit de bien, soit de mal, j,écris à l,aventure.
Je me plains à mes vers, si j,ai quelque regret; Je me ris avec eux, je leur dis mon secret,
Shrates:
a-: ::-x. nobtes.
ro
Comme étant de mon cæur les plus sûrs secrétaires2
Aussi ne veux-je tant les peigner et friser, Et de plus braves3 noms ne les veux déguiser Que de papiers iournaux ou bien de commentaires.
Joachim Du Bellay,
Les Regrets,
l.
beau : héroique.
ZToison : la Toison d cr conquise
c-Jason, héros
r:ique.
3. ctos : encios, .arCin.
sonnet I, 155g.
iL pmvince rq/aume.
:
L Uré : vitlage naial a- ooète. «
5- Palatin : co[tine :u domine Rome
France, mère des ârts...
»
::
vivaient
Les
France, mère des arts, des armes et des lois, Tu m'as nourri longtemps du lait de ta mamelle : Oresl, comme un agneau qui sa nounice appelle, l- ores: .raintenant.
L aroué : rêconnu. L quetquefois
:
È..apereu r5.
Je remplis de ton nom les antres et les bois. Si tu m'as pour enfant avoué2 quelquefois3,
ru:=':
s.
L Çærelle : plainte. L Eôo: r,vmphe
Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle France, France, réponds à ma triste querellea.
?
eÈ:é: car Narcisse.