Du spleen qui caractérise le bovarysme
Le bovarysme est une expression née du roman de « Madame Bovary » de Gustave Flaubert, car lorsque quelqu’un se trouve dans le même état d’esprit qu’Emma, lorsque cette personne peut s’identifier à l’héroïne de ce roman, on peut dire qu’elle est atteinte de spleen, qui caractérise le bovarysme car il représente l’ennui et le dégout de la vie.
Certains diront que cette façon de s’éloigner du réel et de s’en approcher de l’imaginaire n’est pas la bonne car l’on s’en trouve souvent déçu. Mais lorsque la réalité ne nous satisfait pas, cette capacité de s’enfuir vers un idéal qui n’existe pas nous permet de tenir en vie, ou du moins de ne pas abandonner la volonté de vivre une existence meilleure.
Thierry Ferraro caractérise ici le bovarysme comme une aspiration contraire, idéale, à la « fuite » vers la pureté inaccessible. Alors peut-on accorder la même définition au bovarysme que donne l’autre de cette citation qu’à celui d’Emma ? Est-ce une fuite vers la pureté et la recherche de l’idéal que souhaite Emma ? A-t-elle raison de tous idéaliser où serait-ce mieux de n’avoir aucune ambition et aucun rêve comme les habitants de Yonville ?
Emma Bovary est une jeune fille indubitablement romantique. Ayant reçu son éducation au couvant, elle y a passé beaucoup de temps à lire des romans et perd son objectivité, car son imagination s’enflamme à la lecture de ces livres. Elle est convaincu de l’existence d’un ailleurs idyllique ex : rêve de passion, recherche l’intensité, l’idéal.
Elle épouse Charles Bovary, un médecin qu’elle trouvera très vite médiocre.
La vie idéale pour Emma est celle qu’elle apprend dans les livres. Or, sa vie ne se déroule pas comme celle des héroïnes. Son existence deviendra alors petit à petit ennuyeuse, d’où son désir encore plus fort de chercher à atteindre ses rêves.
A chaque nouvelle situation,