Le CAPITALISME est basé sur l’entreprise privée, l’investissement du capital, la liberté de commerce, l’individualisme et la recherche du profit. Il prend son essor avec la révolution industrielle, puis devient un des deux systèmes économiques dominants du 20ième siècle avec le socialisme. L’enrichissement des sociétés est produit par une interaction profitable entre les banques, les entrepreneurs et les investisseurs privés. Ces agents économiques investissent du capital pour tenter d’en tirer des profits, en assumant le risque de le perdre. Le travailleur reçoit un salaire en échange de son travail, et les bénéfices de l’entreprise ne profitent qu’aux propriétaires de l’entreprise. Ceux-ci prennent les décisions et se partagent les profits en proportion de leur investissement initial. Ainsi, celui qui a investi 40% du capital dans l’entreprise reçoit 40% des dividendes (part des profits) et son vote compte pour 40% lors des assemblés. (Non-démocratique)
Milton Friedman prône plutôt la liberté de marché et propose une réduction maximale de l’intervention de l’État dans l’économie. Pour Friedman, la seule façon d’atteindre la liberté politique et économique est de réduire le rôle de l’État dans l’économie, c’est-à-dire d’appliquer le libéralisme économique. Le jeu de l’offre et de la demande est donc le régulateur de l’économie, et lorsque l’État intervient dans ce jeu, il fausse ce jeu. Pour les partisans de cette approche, la répartition de la richesse a moins d’importance que les possibilités d’enrichissement individuel.

Selon la théorie de John Maynard Keynes, le capitalisme ne peut survire que grâce à une meilleure répartition de la richesse, qui passe par la perception des impôts et des taxes et par une intervention ponctuelle de l’État dans l’économie afin de réguler les cycles économiques de croissance et de récession. C’est ce qu’on appelle l’interventionnisme. Keynes admet que l’État fasse des déficits pour relancer l’économie en période de récession