Débat sur la réforme territoriale :
1)débat autour de la disparition des départements
POUR : l’élu UMP du canton de Noailles estime que le combat visant à préserver les départements est un combat d’arrière garde, car ils sont condamnés à disparaitre. Pour lui, il faut les faire disparaitre et fusionner immédiatement avec les régions, afin que ce model instaure des conseillers territoriaux élus qui seront à la fois en charge des affaires régionales et départementales. dans les zones urbaines, la fusion des compétences des départements et des agglomérations pourrait être envisagée. L’exemple de référence est la métropole de Lyon qui doit fusionner, à partir du 1er avril 2015, l’EPCI existant et le département sur le territoire de l’aire métropolitaine.
CONTRE : Selon Yves Rome (sénateur PS et président du conseil régional ) la disparition des départements est une hérésie. L’institution départementale a joué un role déterminant depuis plus de 200 ans dans l’édification de la France moderne. Le conseiller général du canton d’Atichy, Lucien Degauchy est de son côté.
Ce redécoupage des cantons va mettre à mal la pluralité politique et éloigner les citoyens de leurs élus et des lieux de décisions.
Certes, l’image du mille-feuille administratif a pénétré l’esprit des français et leurs difficultés quotidiennes sont telles que défendre les départements ne leur semble pas important. Mais c’est justement ce que nous devons leur faire comprendre au moment où la situation économique et sociale demande plus que jamais des mesures pour l’emploi, le pouvoir d’achat et la solidarité ; le gouvernement veut détruire ce qui fonctionne et qui est proche d’eux, comme les départements et avec lui, toutes les politiques d’accompagnement des personnes (APA, RSA… )
D’après Jean-Pierre Saulnier (PS ), nous ne pouvons pas les supprimer car ils sont inscrit dans la constitution, donc conserver un échelon tout en supprimant l’expression démocratique est impossible. Dans les zones