début de dissertation la misère du monde
« La misère du monde est tout aussi visible dans la ligne et le visage d’un mannequin que dans le corps squelettique d’un Africain. La même cruauté se lit partout si on sait la voir. »
De par sa définition : Le terme misère a plusieurs significations qui se rejoignent pour traduire une situation de détresse : grand dénuement, malheur, souffrance, ennui, tristesse mais aussi petitesse. Il est aussi souvent utilisé pour décrire un état extrême de pauvreté mais a aussi une connotation péjorative, liée à un sentiment d'exclusion sociale.
La misère du monde est la détresse qui se lit sur un corps affamé et pauvre mais elle peut être aussi la pression que l’on distingue sur certains visages oppressés et malmenés. A condition d’avoir un regard décentré et affuté, il est tout-à-fait possible de la voir.
En effet, la misère, tout droit sortie de la boîte de Pandore, est le plus grand fléau qu’il puisse être puisqu’elle est omniprésente. Chaque homme, sans distinction sociale, est à sa portée. Cette omniprésence à la fois physique et psychologique. Physique, car la misère est visible sur un corps qu’elle touche en le dégradant, si ses besoins vitaux ne sont pas assouvis comme pour les corps squelettiques de certains africains. Psychologique car un être jugé misérable par une personne ou un groupe de personne se verra automatiquement rejeté ou déclassé par ceux-ci, ce qui est le cas pour la plupart des mannequins. La misère a, en plus d’être omniprésente, plusieurs formes. Mais est-elle toujours visible ? Etant considéré comme un mal collectif, il serait légitime de vouloir la combattre et dans la mesure du possible de l’éradiquer. Toutefois, comment est-elle visible pour que nous la combattions ? Ou elle l’est, et dans ce cas, est-ce nous qui ne voulons pas la voir ? Sommes- nous tout simplement trop sot pour voir la réalité en face ? La misère ne serait-elle pas l’ensemble des maux existants sur terre, d’où son omniprésence ? Ou alors sait-on