Déclaration des droits de l'homme et du citoyen
Nicolas Molfessis a écrit un rapport remis au premier président de la cours de cassation en 2005. Il proposait de moduler dans le temps les revirements de jurisprudence dans certaines circonstances. La proposition du rapport est que lorsque des motifs impérieux d'intérêt général le justifie, il devrait pouvoir être apporté une exception au principe de rétroactivité aux effets de jurisprudence qui devrait être reporté dans le temps. Poser la règle et l'appliquer dans l'avenir. Peuvent être considéré comme des motifs impérieux la privation d'accès au juge, la modification des règles applicables au contrat en cours ou la création de nouvelles obligations. Une telle modulation dans le temps est déjà connu de beaucoup de droit étranger comme en Angleterre avec le « prospective overulling » : le revirement prospectif. Mis en place par la CEDH et par la CEDJ. Pourtant la doctrine à critiquée la possibilité d'introduire ça en France. Les partisans d'une vision classique de la jurisprudence voient dans le revirement prospectif, les signes de l'arrêt de règlement. La première chambre civile par un arrêt du 8 juillet 2004 à accepter un revirement prospectif : deux problèmes de droit se posaient :
- Les abus de liberté d'expression visés par la loi du 29 juillet 1881 et portant atteinte au respect de la présomption d'innocence pouvait être réparé sur les fondements de l'art 9-1 du code civil.
- Savoir si les actions menées sur le fondement de cette loi étaient soumises à l'art 65 de la loi du 29 juillet 1881 qui prévoit qu'en matière de presse, les actions introduites devant un juge doivent être réitérées dans un délai de 3 mois (délai de prescription).
La cour d'appel avait considéré que l'action introduite n'était pas régi par la loi de 1881 et qu'elle n'était pas soumise à la loi de 1881. La cours de cassation a rejeté le pourvoi mais pour autant elle n'a pas répondu par la négative au deux problèmes de droit posés. S'agissant