Définition du mythe
Le mythe est la description de la véritable manière d’exister. Contrairement à une légende, qui est fausse, mais avec des faits historiques, un conte, qui n’est rien de plus qu’une histoire fictive, et une fable, une courte histoire recelant une morale, un mythe est un récit décrivant l’origine de l’homme et la raison de sa mortalité. Mais il n’en est pas toujours ainsi, il y a certains mythes qui n’expliquent pas l’origine de l’homme, mais plutôt certains de ses comportements. Par exemple, alors que la Genèse explique la création et la venue sur Terre des hommes (mythe de l’origine), les sacrifices humains chez les peuples précolombiens sont justifiés par le mythe disant que leurs divinités ne pouvaient se nourrir que de sang humain (il y a, en fait, des dizaines de mythes mésoaméricains justifiants les sacrifices humains) (mythe justifiant un comportement).
Reprenons l’exemple des sacrifices humains. Pour pouvoir faire ces dits sacrifices, il faut la présence d’un prêtre. Pourquoi ? Parce que le prêtre est celui ayant un contact direct avec le monde sacré, le monde sacré étant l’antagoniste du monde terrestre, c’est-à-dire : immortel, éternel et léger. Le prêtre doit nécessairement connaître le mythe auquel il se réfère, sinon, il ne pourrait réellement justifier ses actes ayant un lien avec ledit mythe. Dans notre cas, le prêtre justifie ses cardiectomies en disant que les Dieux ont besoin de sang humain pour pouvoir se nourrir et ensuite exaucer les vœux des hommes (avoir de bonnes récoltes, faire beaucoup de prisonniers à la guerre pour justement avoir de bonnes récoltes, etc.).
Prendre une victime sacrificielle et lui arracher le cœur n’est pas suffisant, loin de là. Il y a plusieurs étapes nécessaires pour pouvoir procéder. Il faut un lieu adéquat pouvant remémorer l’espace où le mythe s’est produit. On appelle souvent ces lieux des temples, dans notre exemple, ces temples sont des pyramides. Non pas parce que les mythes se produisirent dans