VIOLENCES CONJUGALES
Pourquoi ce sujet ?
Définition :
- violence [vjɔlãs] n.f : Apparu au XIIIème siècle, le terme violence est emprunté au latin violentia et désigne le caractère violent ou emporté, en parlant des personnes, ou impétueux, en parlant des choses, par exemple le temps.
Violentia vient lui-même du latin vis, la force ou la vigueur, d’abord utilisé pour désigner qui agit ou s’exprime sans retenue, puis ce qui a un intense pouvoir d’action. Le terme grec correspondant est bia : il signifie à la fois force vitale, qui est la force nécessaire pour nous pousser à être ou à agir, et violence. Bia est la forme féminine de bios, la vie, que l’on retrouve dans biologie, la science du vivant, ou biographie, le récit écrit d’une vie. C’est la qualité de ce qui agit avec force, de manière positive ou négative.
Cette force caractérise également toute forme de rapport à autrui, à partir du moment où l’une des parties la subit. C’est alors la force exercée par une personne ou un groupe pour soumettre ou contraindre quelqu’un, afin d’obtenir quelque chose, avec ou sans son consentement.
Sur le plan du droit, c’est la contrainte illicite exercée sur un individu pour obtenir une chose, « avec son consentement ».
Sur le plan international, c’est l’emploi de la force pour obtenir d’un Etat son consentement, en rupture avec les principes du droit international. C’est enfin l’usage de la force dans la contestation sociale ou la répression des conflits par l’Etat.
Le terme se décline aussi au pluriel. Les violences sont alors des actes d’agression commis volontairement à l’encontre d’autrui, sur son corps (violences physiques, violences sexuelles) ou ses biens. En droit pénal, les violences sont « légères » ou « graves ». Ce sont aussi des paroles, qui manifestent l’hostilité ou l’agressivité entre les individus (violences morales, violences verbales).

Violence conjugale : L’origine étymologique (violence vient du latin « violentia