Au Québec, quand on parle de musique traditionnelle, on pense au folklore québécois qui nous rappelle les valeurs conservatrices de nos ancêtres. Le groupe Mes Aïeux représente bien ce genre de chanson, ils utilisent en fait des sujets et des personnages traditionnels du folklore québécois … Même si environ 150 ans sépare notre génération à celle de nos aïeules et aïeux, pouvons-nous affirmer que dans la chanson «Dégénérations» de Mes Aïeux, les paroles véhiculent des valeurs conservatrices? D’une part, nos ancêtres transmettaient et vivaient constamment l’imposition de valeurs conservatrices transmises par leur famille, mais d’autre part, nos générations actuelles non pas su les garder et les transmettre.

Tout d’abord, du côté de nos générations antérieures, les valeurs conservatrices étaient très importantes. En effet, ils transmettaient aux enfants leurs savoirs pour que ceux-ci prennent la relève par la suite. Selon moi, dans la chanson «Dégénérations», du groupe Mes Aïeux, je discerne au début des strophes que nos premières descendances ont un grand attachement à leurs valeurs qui leur ont été transmises puisqu’ils mettent des efforts constants à leurs tâches. On peut lire les vers qui suivent : «Ton arrière-arrière-grand-père, il a défriché la terre. Ton arrière-grand-père il a labouré la terre. Et pis ton grand-père a rentabiliser la terre.» «Ton arrière-arrière-grand-mère, elle a eu quatorze enfants, ton arrière-grand-mère en a eu quasiment autant». Dans l’extrait précédant, la répétition du mot «terre» crée une insistance. En effet, à cette époque, c’était leur principale ressource. L’homme labourait son vaste terrain et élevait le bétail. Physiquement très demandant, les tâches extérieurs comme intérieurs occupaient bien la journée. Ce n’était pas aussi facile qu’aujourd’hui avec nos appareils beaucoup plus sophistiqués. La femme, elle, accouchait et élevait une douzaine d’enfants, ce en plus de cuisiner hiver comme été sur le poêle à bois et de