Délinquants sexuels: quelles solutions?
Ex: L'AFFAIRE LAETITIA (violée, mutilée)
Le casier judiciaire de Tony Meilhon "porte trace de 13 condamnations", dont une pour le viol d'un codétenu en 1997, quand il était mineur, et une pour des vols avec arme commis en 2003, qui lui ont valu de passer deux fois en cour d'assises. Après une série de délits divers - vols, évasion, conduite en état d'ébriété, menaces...- sanctionnés par la justice, il est retourné en prison en juin 2009 pour outrage à magistrat avant de sortir en février 2010, une fois sa peine purgée. Il était recherché depuis l'automne 2010 pour n'avoir pas signalé son changement d'adresse, conformément au suivi lié à sa condamnation pour viol. Ex: L'HOMME QUI RECIDIVE (séquestration, viol puis étranglement) L'homme qui a avoué avoir étranglé une joggeuse quarantenaire dans l'Essonne était en état de récidive, ayant en 2000 séquestré et violé une adolescente de 13 ans. Malgré la gravité de ce fait, il a été libéré en 2007 et s'est installé... à quelques centaines de mètres du domicile de sa victime. Ce qui paraît surréaliste.
QUELLES SOLUTIONS?
1) CASTRATION CHIMIQUE (pour des cas précis)
La castration chimique (ou camisole chimique) consiste en des médicaments qui vont provoquer une baisse de la sécrétion de la testostérone, à l’origine des pulsions sexuelles chez l’homme. L’absence de production de cette hormone bloque le fonctionnement normal des organes sexuels et donc, empêche les délinquants sexuels d’avoir un comportement à risque. (donc, si pas prise des médicaments...)
«C'est loin d'être la solution miracle», martèle Edwin Milgrom, endocrinologie. Et de citer ce chiffre: les traitements hormonaux et la psychothérapie ne réduisent que de 25% le taux de récidive chez les délinquants sexuels, selon une étude menée en 2008 et rassemblant la littérature scientifique internationale sur le sujet.
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