Démantèlement douanier au maroc
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L’année 2010 revêt pour le commerce international une importance cruciale. Elle devrait marquer la libre circulation des biens et des marchandises au sein des pays ayant signé les accords de l’OMC. Qu’en sera-t-il au Maroc au niveau des véhicules usagés ?
Au Maroc, le marché des véhicules d’occasion à l’horizon 2010 devrait en principe être concerné par la levée des restrictions douanières, ce qui est susceptible d’engendrer un manque à gagner considérable. Il faut dire que les droits de douane sont extrêmement élevés et dépassent souvent, et de loin, le prix d’achat du véhicule en Europe. Le site internet de l’administration des douanes fournit suffisamment d’éléments pour éclairer la lanterne des personnes intéressées.
Les éléments contenus dans le site internet de l’administration des douanes sont édifiants et en disent long sur la réalité des prix actuels. Cependant, les chiffres en question suscitent davantage de question qu’ils ne satisfont la curiosité du visiteur virtuel.
Coût
Voici quelques exemples concernant les droits et taxes à payer. Une Peugeot 106 1.2 de treize ans d’ancienneté “vaut” 33.867 dirhams en frais de dédouanement selon les critères de cette administration. Un véhicule de cette catégorie et de cet âge coûte rarement dans un pays comme la France ou la Belgique plus de 1.000 euros, ce qui signifie que le dédouanement au Maroc vaut plus que le triple du prix d’achat. Autre exemple : Pour une Renault Megane 1.4 essence, immatriculée en 2000, c’est 62.000 dirhams qu’il faut débourser, c’est à dire toujours de l’ordre du triple par rapport au prix d’achat. Pour un véhicule d’un certain standing, disons une Mercedes CLK 240 Coupé datant de 2004, c’est 135.190 dirhams en dédouanement, ce qui correspond carrément à un véhicule neuf de standing moyen comme une Peugeot 206 ou une Renault Symbol.
Ces chiffres hallucinants donnent matière à réflexion, mais une question se pose.