ANALYSE DE PRATIQUE

Injection de sandostatine par voie sous cutanée :
La sandostatine est un traitement des symptômes cliniques au cours de tumeurs endocrines. Tumeur carcinoïdes. Les effets indésirables sont : douleurs lors de l’injection, troubles digestifs, nausées, douleurs abdominales.

La situation se déroule dans la chambre de Mme A., résidente de la maison de retraite qui est traitée pour un cancer généralisé, par chimiothérapie à l’hôpital. Elle reçoit une alimentation parentérale plus un complément glucose +Kcl par voie centrale au niveau de la veine sous-clavière 24h/24 à la maison de retraite.
Mme A. est donc gênée dans ses déplacements par le pied à perfusion, elle est nauséeuse lorsqu’elle décide d’avaler un aliment qui lui fait plaisir. Elle est fatiguée de tous les soins et de leurs effets indésirables.
Dans ce contexte elle reçoit une injection de Sandostatine tous les soirs dans le biceps.
L’injection étant très douloureuse, Mme A. appréhende notre venue.

Pour pratiquer cette injection j’ai eu besoin de m’informer sur le motif de la prescription, sur les effets secondaires, sur les précautions à prendre en matière d’hygiène et méthode d’injection ainsi que sur le matériel à préparer.

Les contraintes que j’ai rencontrées sont de l’ordre de l’organisation : poser un plateau de soin propre sur un adaptable encombré et souillé.

Dans la réalisation de ce soin j’ai été encadré par l’infirmière en charge de cette résidente.

Pour ce soin j’ai eu besoin d’un plateau de soin, d’une ampoule de sandostatine, d’une seringue de 10 ml, d’une aiguille de préparation, d’une aiguille d’injection sous cutanée et d’une poche à DASRI jaune.

Pour la préparation de l’injection j’ai cassé l’ampoule avec une compresse stérile pour extraire le produit avec un trocart que j’ai ensuite jeté dans le container à aiguilles, puis j’ai adapté l’aiguille à sous cutanée n° , j’ai purgé la seringue et je l’ai déposé dans le plateau en prenant soin de