Ces deux scènes maintiennent les spectateurs en haleine, impatient de connaitre la fin. L’action est très rapide, sans débat mais très subtile et très riche. Elle prend un aspect dramatique et solennel avec l’apparition de trois allégories du Ciel.
Tout d’abord apparait un spectre en femme voilée ; il représente le Ciel ou est tout du moins envoyé par celui-ci comme le montre le lexique religieux : miséricorde (l. 2), repend (l. 3), perte (l. 3). C’est le premier avertissement de la pièce qui veut toucher la conscience de Dom Juan en lui rappelant le mal qu’il a fait. L’apparence du spectre est effectivement un rappel des femmes avec lesquelles Dom Juan a joué, qu’il a déshonorées. C’est pour cela qu’il « croi[t] reconnaitre cette voix » (l. 5). Le spectre représente donc son passé, les fautes qu’il a commises et qu’il va à présent payer. Il a encore cependant la possibilité d’échapper à la mort en se repentant. C’est le dernier avertissement du Ciel « n’a plus qu’un moment (l. 1) qui semble bien généreux de lui laisser une dernière chance, de « pouvoir profiter de la miséricorde du Ciel » (l. 2). Chacun devine cependant que le libertin ne saisira pas cette ultime occasion. L’aspect solennel est renforcé quand...Ces deux scènes maintiennent les spectateurs en haleine, impatient de connaitre la fin. L’action est très rapide, sans débat mais très subtile et très riche. Elle prend un aspect dramatique et solennel avec l’apparition de trois allégories du Ciel.
Tout d’abord apparait un spectre en femme voilée ; il représente le Ciel ou est tout du moins envoyé par celui-ci comme le montre le lexique religieux : miséricorde (l. 2), repend (l. 3), perte (l. 3). C’est le premier avertissement de la pièce qui veut toucher la conscience de Dom Juan en lui rappelant le mal qu’il a fait. L’apparence du spectre est effectivement un rappel des femmes avec lesquelles Dom Juan a joué, qu’il a déshonorées. C’est pour cela qu’il « croi[t] reconnaitre cette voix » (l. 5). Le