Eau potable
Les standards de référence dans ce domaine diffèrent selon les époques et les pays (et selon l'autorité en charge de cette définition dans certains pays1). Le concept de « potabilité » varie à travers le monde, fruit d'un contexte historique et culturel local. Il détermine la question de l'accès à l'eau, puisque une eau de bonne qualité est essentielle au développement économique et humain.
Par exemple, les paramètres pouvant être réglementés sont : • la qualité organoleptique (couleur, turbidité, odeur, saveur) ; • certains paramètres physico-chimiques naturels (température, pH, chlorures : 200 mg/l, sulfates : 250 mg/l, etc.) ; • des substances dites indésirables (nitrates : 50 mg/l, nitrites, pesticides, etc.) ; • des substances toxiques (arsenic, cadmium, plomb, hydrocarbures, etc.) ; • des paramètres microbiologiques (l'eau ne doit pas contenir d'organismes pathogènes).
Non potabilité de l'eau[modifier]
L'eau est vecteur de nombreux parasites, bactéries ou virus. Il faut prendre des précautions avant de consommer de l'eau dans la nature. Une eau en apparence limpide et pure peut cacher des micro-organismes ou des polluants, la prudence reste de mise.
Voici quelques-unes des contaminations possibles et leurs conséquences : • les bactéries, elles peuvent provoquer diverses maladies comme le choléra, la fièvre typhoïde ou encore la dysenterie. • les virus (hépatite infectieuse, ...). • les kystes (Giardia...) • les parasites qui sont à l'origine de fièvres, diarrhée et entraînant des complications si l'infection n'est pas traitée rapidement. • les vers parasites causant la bilharziose avec pour symptômes douleurs abdominales, éruptions cutanées, anémie, fatigue chronique. Ce sont les larves (nageant à la surface des eaux infestées) qui sont à l'origine de l'infection, elles