Ecjs guillon
La France est le pays des libertés, mais de nombreuses polémiques montrent le contraire, certains humoristes, comme Stéphane Guillon, sont critiqués car ils caricaturent abondamment certains hommes politiques. Le rire a-t-il des limites dans la France d’aujourd’hui ? Nous allons vous présenter deux exemples de « dérives » de Stéphane Guillon sur la radio France Inter et les réactions des personnes visées.
I- L’affaire Strauss-Kahn 1) Les raisins de la colère 2) Les réactions de l’intéressé II- L’affaire Eric Besson 1) La chronique
Lundi 22 mars, Stéphane Guillon, dans sa chronique matinale à 7h55 a caricaturé Eric Besson, qui est selon lui responsable du score élevé du FN, en le décrivant comme une "taupe" du Front national. Le chroniqueur de France Inter a dressé un portrait fictif du ministre de l'Immigration. Celui-ci aurait "infiltré" le PS puis serait passé à l'UMP pour le compte de Jean-Marie Le Pen pour « remettre au goût du jour les thèses du Front national ». Il décrit Eric Besson comme ayant « des yeux de fouine et un menton fuyant » en exposant son plan imaginaire « Marine Le Pen, présidente, Besson, Premier ministre, Zemmour à la culture » tout en employant un accent germanique rappelant l’occupation.
2) La polémique
Arrivé quelques minutes après, Eric Besson, l'invité politique du matin, a tenu à réagir avant son interview. Très en colère, Eric Besson s'en est donc pris ouvertement à Stéphane Guillon et à la direction de France Inter : « Je voudrais attirer votre attention sur la dérive qui est la sienne » « Des mots lourds ont été utilisés », a-t-il ajouté « J'aimerais que vous réfléchissiez à la responsabilité qui est la vôtre ». Selon lui, l’humoriste n’avait aucun droit quand à le critiquer de cette façon, il le qualifia de raciste à son égard.
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