Ecjs homosexuamité
11 novembre 2009
Homosexualité et adoption : rien de nouveau sous le soleil (346)
[pic]Le tribunal administratif de Besançon vient donc d’annuler la décision du Conseil général du Jura qui refusait l’agrément à une femme pour être candidate à l’adoption au prétexte de sa sexualité; E n l’espèce elle revendiquait haut et fort son homosexualité et de vivre en couple.
Il convient de rappeler que l’adoption d’un enfant confié à un service de l’Aide sociale à l’enfance, à une œuvre habilitée ou un enfant venant de l’étranger suppose que le candidat à l’adoption ait reçu prélablement un agrément à cet effet.
Le tribunal affirme – réaffirme serait plus exact – une jurisprudence administrative bien assise selon laquelle les orientations sexuelles d’un homme ou d’une femme ne doivent pas être prises en compte pour l’agrément. Au final l’adoption est prononcée par le tribunal de grande instance.
En revanche, mais c’est une autre sujet, un comportement sexuel pourrait amener à s’interroger sur l’opportunité de confier un enfant à cette personne. Encore faudrait-il être assuré de ce que les conditions de vie faites à l’enfant seraient préoccupantes. Ainsi rien ne doit interdire, par principe à une jeune femmed’adopter alors quelle se prostitue, mais si l’on peut craindre que l’enfant soit plus ou moins embarqué dans un univers prostitutionnel, il faudrait savoir renoncer à ce projet d’adoption.
Dans le passé d’autres décisions administratives sont déjà venues sanctionner des refus d’agrément de présidents de conseils généraux (dans le Doubs notamment).
Donc rien de véritablement neuf sous le soleil avec le jugement de Besançon malgré les gros titres des journaux qui y voient une avancée substantielle dans la reconnaissance du droit à adopter des personnes homosexuelles!
En vérité il convient immédiatement de nuancer singulièrement deux types