Eco cheick
La Seconde a sans doute été plus encore que la première une guerre d’économie. Dès ses premières heures, il y a une guerre d’équipement. Ce sont les chars de GUDERIAN qui prennent de revers les Français. Ce sont les avions Mitsubishi, les zéros, qui attaquent à Pearl Harbour. Les chars, les bateaux, les sousmarins ont joués des rôles décisifs : une guerre technologique, industrielle, économique, scientifique… elle se finit d’ailleurs sur la bombe atomique. La guerre, de plus, est l’aboutissement du dirigisme. C’est lors de la Première Guerre Mondiale que les cours les plus élevés des matières premières ont étés les plus élevés. Mais étant donné que l’on avait appris beaucoup de cette guerre, ceux cis sont restés faibles et bas pendant la deuxième. La politique des prix et des revenus, des politiques aussi violamment déflationnistes, n’auront pas lieu d’être. Enfin, la guerre, en placant l’État au centre de l’économie, fait qu’il s’agit de la poursuite du New Deal par d’autres moyens. Enfin, cela a été une guerre économique car il s’agit d’une guerre du blocus : lorsque les marins rejoignent le Général de Gaulle, c’était autant par patriotisme que par le fait que les Anglais empechaient la circulation des bateaux. Enfin, la guerre est une continuation des tendances économiques enregistrées dans les années précédentes. C’est l’achèvement de l’explosion du commerce internationale. Les deux tiers de la flotte commerciale japonaise ont étés envoyés au fond. La guerre sous marine rend impossible le commerce sur tout l’Atlantique Nord.
Les buts économiques de la guerre, il y en avait. Les Anglo Saxons avaient une claire vision du monde d’après guerre qu’ils souhaitaient. En Aout 1941, avant l’entrée en guerre des états unis, par la Charte Atlantique, Roosevelt et Churchill définissent dans le fond comment ils voyaient l’après guerre et l’après guerre économique. Quel monde les Anglo Saxons et en