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La croissance américaine du quatrième trimestre révisée à la baisse
Finalement, 2014 n’aura pas été une année si exceptionnelle que cela pour la croissance américaine. La progression du Produit Intérieur Brut (PIB) au quatrième trimestre a été révisée sensiblement à la baisse, selon la deuxième estimation publiée, vendredi 27 février, par le Département du commerce. La croissance n’a été que de 2,2 % en rythme annualisé (+0,55 % en croissance cumulée) soit 0,4 point de moins que ce qui avait été anticipé dans un premier temps. L’économie américaine a ainsi progressé de 2,4 % en 2014. C’est un peu plus que la moyenne des trois années précédentes, qui avait été de 2,2 %, mais l’accélération tant espérée se fait donc toujours attendre.
La consommation a constitué le principal moteur de la croissance entre octobre et décembre 2014, en contribuant à hauteur de 2,8 points à la hausse du PIB. La progression des dépenses des ménages s’établit à 4,2 %, soit légèrement moins que ce qu’indiquait la première estimation (4,3 %). Il s’agit néanmoins de la meilleure performance trimestrielle depuis 2010. Ce sont les achats dans les services qui ont été le principal contributeur de cette tendance avec une hausse de 4,1 %, la plus forte jamais constatée depuis 2000. Les effets de la baisse des prix de l’énergie ont joué un rôle essentiel dans ce bond de la consommation.
2) La consommation des ménages tire l’économie Si le rythme de la croissance des investissements des entreprises a ralenti par rapport au troisième trimestre, la progression de 4,8 % est toutefois supérieure à ce qui avait été publié lors de la première estimation (1,9 %). Le secteur immobilier, lui continue sa progression : l’investissement résidentiel est en hausse de 3,4 % à comparer avec les 3,2 % enregistrés au troisième trimestre. Investissements des entreprises en hausse, réduction du déficit commercial, progression des profits des entreprises : pratiquement tous les indicateurs sont au beau