Economie du gaz
Un avenir prometteur pour le GNL Le gaz, en général, et le GNL, en particulier, ont été au centre des débats de la table ronde organisée hier par la faculté des sciences économiques de l’université d’Oran sous l’intitulé : « Economie du gaz naturel, enjeux et axes de réflexion ». Selon l’organisateur, Trari Medjaoui Hocine, cette initiative vient en complément du colloque international organisé il y a deux ans par la même faculté et portant sur les enjeux énergétiques de manière globale. « Cette fois, nous avons voulu affiner cette réflexion en limitant le champ d’intervention au gaz, une ressource d’avenir pour l’Algérie, mais aussi une énergie stratégique à l’échelle internationale du fait des nombreux avantages (coût, incidents sur l’environnement) qu’elle offre », précise-t-il.
La faculté a invité pour l’occasion Jacques Percebois, professeur agrégé et directeur du centre de recherche et d’études en droit et économie de l’énergie de l’université de Montpellier qui devait intervenir sur le marché international du gaz et la politique énergétique européenne. Il a été le premier à relever l’évolution du marché du GNL et l’impossibilité de parler de « l’OPEP du gaz » pour deux raisons essentielles que sont, d’une part l’indexation des prix du gaz à ceux du pétrole, mais surtout la prolifération des possibilités de substitution à l’exemple des gaz non conventionnels comme les hydrates et le gaz de houille (250 000 milliards de mètres cubes de réserves concentrées aux Etats-Unis).
« Dans le domaine énergétique, l’option des hydrocarbures sera abandonnée bien avant l’épuisement des réserves actuelles, et pour s’en convaincre, il faut juste revenir à l’histoire », explique-t-il en aparté. Les énergies alternatives ont été évoquées dans cette table ronde, et M. Mebtoul qui a présidé la séance a rappelé le projet d’une centrale d’énergie solaire en partenariat avec les Espagnols et la possibilité de développement du nucléaire (à des fins pacifiques)