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DM ECONOMIE

- Quelles sont les limites de la « règle d’or » ?
Adopter des « règles d’or », c’est garantir l’équilibre des finances publiques afin de protéger les générations futures de la dette et renforcer la crédibilité budgétaire de la France. Ces règles sont censées empêcher tout déficit public. En théorie implacable, elles présentent en réalité certaines limites : - Les Etats ayant adoptés des règles d’or refusent en réalité de se restreindre autant au niveau des dépenses. C’est pourquoi, ils ont prévus des clauses qui permettent d’invoquer des circonstances conjoncturelles exceptionnelles pour autoriser des relances keynésiennes, autrement dit, les Etats ont invoqué abusivement ces circonstances « exceptionnelles » qui sont devenues la norme et ont augmentés l’endettement à moyen terme. De plus, en adoptant ces règles, les Etats ont exonérés le financement des investissements d’avenir. Ainsi, des dépenses ordinaires telles que les salaires des enseignants ont été reclassifiées en « investissements ». Les clauses ont donc été utilisées abusivement. De ce fait, les règles d’or n’ont pas empêché le budget d’être en déficit et la dette publique de se creuser comme ce fut le cas de l’Allemagne qui a par la suite (2009) durci son dispositif en plafonnant le déficit à 0,35 % du PIB à partir de 2016. Beaucoup de pays ayant adopté des règles d’or sans toutefois les inscrire dans leur constitution les ont abandonnés un peu plus tard ont invoquant « urgence » ou « crise » comme les Pays-Bas dès les années 1960 ou après la crise de 2008 comme la Finlande ou L’Espagne. La règle d’or fait également débat puisqu’elle contraint fortement les lois de finances votées par les députés, elle réduit donc la souveraineté du peuple. Or, historiquement, la démocratie est liée au droit de regard sur le budget de l’Etat.

- Pourquoi les déficits sont-ils défavorables à la croissance ?
Aujourd’hui la politique de relance