1) A la date de juillet 2011, les conditions d'accès au crédit ne se sont pas dégradées. C’est le contexte des TPE/PME qui est difficile depuis trois ans. Pour faire face les banques françaises font d’une priorité le prêt au TPE/PME afin d’assurer le financement de l’économie. Elles prêtent dans des conditions attractives inférieures à la moyenne, en juillet 2011 l’encourt crédit a progressé de +5,9%. Une enquête D’OSEO montre que la très grande majorité des chefs d'entreprise ne rencontre pas de difficultés pour se financer. Les banques françaises ont confirmé qu’elles faisaient de leur activité de proximité, notamment en faveur des TPE/PME, une priorité. Elles sont déterminées à continuer à assurer le financement de l’économie comme elles l’ont toujours fait. Toutefois, les conditions de marché ainsi que les perspectives de la croissance économique jouent aussi un rôle déterminant dans la distribution du crédit. Les marchés financiers ne jouent pas le même rôle d’apporteurs de capitaux pour les PME que celui qu’ils jouent aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Les PME française accèdent difficilement au marché financier. Elles ont une faible notoriété et sont peu visibles pour les investisseurs. Par ailleurs les PME française gardent une certaine discrétion devant les marchés financiers. Elles préfèrent souvent garder leur indépendance, ne prennent pas de risque et cherche avant tout de s’appuyer sur les banques.

2) En effet on remarque que les autres modes de financements (subventions de l’Etat, aides aux exportations, prêts publics ou avances de paiement des clients..) se sont récemment diversifiés. Dans la période de 2007 à 2010 on observe une hausse des « autres modes de financement » (+ 7 points). En 2010, près de 26% des entreprises en ont recherché et 32 comptent le faire sur la période 2011-2013. On observe une hausse des augmentations de capital passant de 2.5% à 4.6%, mais ce mode de financement reste nettement moins fréquent.
Avec ces différents modes