Economie
Charles KALFON
RUSH
(1ère partie)
Pierre BERTRAND est depuis plus de 15 ans ingénieur chez un grand constructeur automobile.
Pierre BERTRAND vient de mettre au point, à titre personnel, un nouveau type d’injecteurs pour motos, pour lequel il vient de déposer un brevet. Il souhaite rassembler, au sein d’une société qu’il envisage de créer sous le nom d’INJECTION RUSH, les capitaux nécessaires à l’indispensable mise au point définitive des premiers prototypes et des processus de fabrication (phase de recherche & développement), puis à la fabrication des premières séries (phase d’industrialisation, de lancement et de commercialisation).
C’est dans cette perspective que Pierre BERTRAND vient d’entrer en relation avec la société de capital-risque Techno-Développement à laquelle il expose son intention de constituer une société anonyme au capital de 2 600 000 €. En effet, il estime son brevet à 1 600 000 € (et souhaite que lui soient attribuées les actions correspondantes) et, pour réaliser au mieux son projet, il demande à Techno-Développement d’effectuer un apport initial de 1 000 000 € (en échange également d’actions de la société en voie de constitution).
Le projet intéresse l’investisseur à qui Pierre BERTRAND propose de s’associer dans son affaire. Evidemment, Techno-Développement souhaite être informé dans le détail de l’utilisation qui serait faite des fonds qu’il investirait. Techno-Développement a suggéré de faire une estimation probable des coûts d’expérimentation et du matériel nécessaire, afin de préparer un état de l’actif et du passif de la firme lorsque celle-ci serait prête à commencer ses opérations de production en série. Techno-Développement a demandé également une estimation des opérations qui seraient faites pendant la première année d’activité industrielle (fabrication en série et ventes), tant en fonction de l’étude de marché que vient de faire Pierre BERTRAND, que du coût probable