« Écrire et communiquer, c'est être capable de faire croire n'importe quoi à n'importe qui », Le Clézio.
Selon vous, dans quelle mesure cette phrase s'applique-t-elle à l'ensemble de la communication moderne (presse, publicité, télévision). « Écrire et communiquer, c'est être capable de faire croire n'importe quoi à n'importe qui » => cela soulève le poids de la rhétorique, de la persuasion que peut avoir le langage. I- Le poids des mots A- Rhétorique
• Discipline datant de l’Antiquité qui enseigne l’art de bien parler et de bien s’exprimer. Cf. Quintilien, Cicéron ou Aristote. Évoquez quelques points forts de la rhétorique.
=> Pour persuader.
• L’orateur doit s’adapter à son auditoire, doit donner une bonne image de lui.
Cf. les sophistes par exemple. (cf. Le Sophiste de Platon). B- Art du discours
• Les écrivains savent manier les vers, les phrases, les sons… de manière à toucher leur lecteur.
• Pouvoir argumentatif et persuasif de certains textes.
Ex : Les Châtiments > Hugo a usé de toutes les formes de la poésie de la plus noble (épopée) à la plus familière (chansons) ; beaucoup de chansons pour que les textes se retiennent mieux.
Ex : « Souvenir de la nuit du 4 » => poème très touchant, le lecteur est influencé (talent de conteur, de poète, images de la vie quotidienne, du désespoir de la vieille femme, de l’injustice…=> arme rhétorique).
Ex : Avec Voltaire, le registre ironique a une forte importance et lui permet, par exemple, de dénoncer la guerre « Rien n’était si beau, si leste, si brillant que les deux armées » ou l’Inquisition. C- Persuasion
• Sans être auteur, tout le monde sait persuader => parvenir à ses fins, en usant des sentiments… cf. un petit enfant qui veut une glace et qui regarde sa maman avec une tête d’ange ou cf. un enfant qui veut regarder un film alors que ses parents ne veulent pas et qu’il promet de mieux travailler, de faire ses
devoirs