Djebeba Kone répond à l'invitation du journal théâtrale « Irabon » ce vendredi 22 août 2014

Interviewer : Depuis vos nombreuses réalisations sur scène d'Antigone et une connaissance du personnage très approfondi, décrivez nous ce personnage dans lequel vous y avez mis corps et âme et dites nous de quelle manière vous l’interpréter dans le chapitre quatre.

DK: Comme vous pouviez le deviner Antigone est un personnage très tragique.Antigone fait sans cesse appel ai Dieux dans le quatrième chapitre, mais sans conséquence ,son destin tout tracé est de mourir et Créon sera sans pitié.Lorsque je l’interpréta pour la première fois,il fut très difficile de faire ressortir autant de tristesse pour toucher le lecteur tout en gardant ce charisme qu'Antigone garde face a la mort.AU fur et a mesure de la pièce l'heure de son châtiment approche.Antigone doit réussir a toucher les spectateurs tout en sachant que le destin d'Antigone sera bientôt scellé. Cette pièce et ce personnage a aussi pour but de montrer jusqu'où peut mener cette envie d'honorer et que même pour offrir des funérailles à un frère mort sa punissions lui en coûtera la vie.
Elle va tout au long du quatrième chapitre remettre en question son jugement à savoir pourquoi honorer un frère mort entraînerait le même sort qu'a celui ci. La loi de Créon le tyran l'a condamnée à mort pour être passe outre cette loi.

Interviewer:Votre costume a t-il un rapport avec les tenue qui pouvaient etre portées lors de l'Antiquité ?

DK : Le costume que je porte lors de cette pièce est composé de couleur claires brillante pour mettre en valeur la classe sociale a laquelle pouvait appartenir Antigone. Comme le montre le collier de perle la robe avec des broderies dorées sur un fond noir et une coiffe très détaillé attaché avec des chaînes et des perles en argent dévoilant la richesse qu'elle devait avoir la vie et la mort qui l'habite. Cela prouve donc que même dans un milieu riche et de rang élevé des atrocités