Ecstasy Et Fonctionnement Synaptique
Question 5 et 6 page 79
5. La prise d’ecstasy engendre la perturbation du fonctionnement synaptique, elle bloque les pompes à recapture de certains neurotransmetteurs, augmentant ainsi leur présence dans la fente synaptique et leur effet sur les récepteurs des neurones post-synaptiques. Elle augmente donc la sécrétion de sérotonine par les cellules nerveuses au niveau des synapses. Les récepteurs spécifiques sont saturés et l’ecstasy empêche la sérotonine d’être réabsorbée, augmentant ainsi sa concentration dans les synapses.
L’ecstasy est un inhibiteur de recapture de la sérotonine : les neurones sérotoninergiques, véhiculant la sérotonine dans le système nerveux, possèdent des transporteurs (ou pompes à recapture) permettant de recycler la molécule. Lorsque de l’ecstasy est présente au niveau de la synapse, elle stimule la libération de sérotonine puis bloque les transporteurs. La sérotonine ne peut plus les emprunter, augmentant ainsi sa présence dans la fente synaptique et son effet sur les récepteurs du neurone post-synaptique.
6. L’effet de l’ecstasy repose sur une émission explosive de sérotonine, ce qui submerge temporairement le cerveau de ce neurotransmetteur
Le LSD agit dans les synapses, plus précisément, dans les fentes synaptiques, au moment ou le message nerveux est transmit sous la forme d'un message chimique. Etant donné que le LSD a la quasiment la même structure spatiale que la sérotonine, le glutamate ou la dopamine, il va prendre leur place dans les récepteurs et déréglé la transmission du message. Au bout de 8h les molécules vont commencer à se détacher et a être évacuer dans l'organisme. le LSD peut se lier aux mêmes récepteurs des neurones post-synaptiques que la molécule naturelle. Les effets prolongés de la drogue sont dus au fait que l'organisme ne possède pas les enzymes nécessaires pour hydrolyser (= "détruire") le LSD...qui reste lié plus longtemps au récepteur, et donc plus longuement actif.