Boris Vian ‘ L’écume des jours ‘

Mise en contexte :

« Le mouvement surréaliste, née après la Première Guerre mondiale, repose sur l’idée de l’irrationnel et de l’absurde, il a pour but de libérer l’homme des morales et des normes qui pèsent sur lui. En effet, il suffit de lire un roman du courant surréaliste en comprenant le sens de l’absurde pour comprendre les réelles intentions de son auteur.
Boris Vian dans son œuvre L’écume des jours se joue du monde social en le rendant dérisoire et absurde dans ses principes. Par l’écriture, Vian traverse le réel par le biais de son imaginaire. Plusieurs aspects et thèmes de la société sont traités. La religion et le travail par exemple sont abordés et critiqués. À travers les personnages caricaturés, les cérémonies religieuses et les diverses descriptions, l’Église est présentée comme une institution malhonnête et corrompue. Le système de travail est aussi jugé, cette fois grâce à un choix de personnages principaux issus d’une classe sociale aisé et à des dialogues et des conversations entre ses personnages que Vian dénonce, ainsi que la hiérarchie des entreprises et le travailleurs. »

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Boris Vian est née en 1920, ingénieur en métallurgie qui créa plusieurs inventions. Il aime entre autre écrire des poèmes avec une série de rimes imposées appelé « bout rimé ». Dans le prolongement du surréalisme, il exploite dans son roman « l’écume des jours » les principes même de cette écriture : la révolution du langage avec la création de nouveaux mots (le néologisme). On reconnait aussi le surréalisme dans la pensée subversif de Boris Vian, de renverser, provoquer le pouvoir, des militaires mais aussi face à la montée du matérialisme tourné en dérision, dans la moquerie.
Nous allons donc voir qu’elles sont les aspects du surréalisme dans l’œuvre « l’écume des jours » de Boris Vian.
Pour cela nous allons voir dans un premier temps les