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C’est à partir du milieu du XIXème siècle que le tourisme balnéaire connaît un véritable essor, même si certains médecins prescrivaient dès le début du siècle à leurs patients aristocrates des cures d’hydrothérapie.
En fait, l’apparition du tourisme balnéaire et des premières stations apparaît avec le développement des chemins de fer, et donc la possibilité d’atteindre les côtes au départ des villes intérieures.
La station balnéaire semble joindre l’utile et l’agréable. Comme les stations thermales, elles proposent des cures pour traiter par l’eau, les algues et l’air marin divers maux: rhumatisme, asthme… et à côté des casinos, des hôtels ou encore des villas proposant tout le confort moderne (eau courant, électricité, gaz…).
Les stations balnéaires sont aussi un lieu de représentation, où l’on constate l’évolution des mœurs. Jusqu’aux années 20, le bain est très «sage» et hygiénique. Les dames se protègent contre toute atteinte du soleil ou des regards indiscrets: chapeaux, voilettes, parasols, tentes, et même cabines de plages à roulettes tirées jusqu’à l’eau… Jusqu’à la fin du XIXème siècle, le costume de bain se doit de couvrir l’ensemble du corps et il n’est pas question de nager dans l’eau de mer. On s’y baigne, on ne nage pas: les vagues sont trop effrayantes.
La révolution industrielle à l’origine du développement des stations balnéaires
Avec le développement du chemin de fer et l’augmentation -très lente- du temps libre, les stations balnéaires ne sont plus réservées à une élite aristocratique et bourgeoise. L’industrialisation de l’Europe du XIXème siècle conduit en effet à un accroissement de la masse ouvrière qui lors de ses rares congés aspirent à se divertir à moindre frais et connaître les joies de la mer. En Grande-Bretagne, une ville comme Brighton, à l’origine prisée par les gentlemen et les ladies devient accessible par voies ferroviaires dès les