L'électricité, entre service public et concurrence

Introduction.
L’électricité est au cœur de la vie quotidienne, elle est indispensable à toute économie développée. Bien de première nécessité, énergie stratégique, l’électricité n’est pas un bien comme les autres, ce qui confère aux entreprises œuvrant dans ce secteur un niveau élevé de responsabilité.
I. L'électricité, un service public.
Un bien public est un bien que chaque individu peut consommer. Un bien est dit public lorsqu'il répond à deux critères : la non-rivalité et la non-exclusion. La non-rivalité d'un bien signifie que sa consommation par un individu ne prive pas un autre individu de le consommer de la même manière. Par exemple une personne qui écoute la radio n'empêche pas une autre d'écoute la même fréquence. La non-exclusion désigne le fait qu'une personne ne peut en aucun cas être privée de consommer ce bien.
L'électricité est devenu un service grâce à la collaboration des grandes compagnies électriques afin de pouvoir interconnecter leurs réseau d'électricité en créant des société communes spécialisées, elle est dite public aussi car l'Etat est intervenu au nom de l'interêt général pour ne delaisser aucune région apparaissant dans le programme d'interconnexion national. Avec cette nationalisation des entreprises d'électricité, la création d'EDF (Electricité de France) fut le 8 avril 1946.

II. Les dysfonctionnement et leurs solutions.
Un marché doit fonctionner selon les principes de la concurrence, qui se caractérise par une atomicité des vendeurs et acheteurs, une homogénéité des produits, une transparence de l'information. Dans le secteur de l'électricité, les fournisseurs disposent de peu de marge de manoeuvre pour être vraiment cncurrentiels. La concurrence ne peut donc se jouer que sur 5 % car 95% de la factures est réglementé.
L'absence de forte concurrence s'explique par un manque d'information des consommateurs au niveau de la possibilité des changement d'opérateurs, elle s'explique