Dissertation Littérature et édition.

« Nous devons pourtant convenir qu'en général les éditeurs forme une classe assez éclairée pour être au niveau de beaucoup d'hommes de lettres; mais leur tort le plus habituel est de se donner des airs d'artistes vis à vis du public, et de réserver pour l'écrivain leurs allures de marchands. Au premier ils parlent sans cesse de leur dévouement; au second de leurs charges pécuniaires; au premier ils jettent des phrases sonores et pompeuses; au second il réserve les tristes réalités. »

Bruno Blasselles
Gallimard, Hachette, Ladvocat, Hetzel,
Éditeur : difficulté de concilier art et commerce sans tuer l'un ou l'autre.
Métier d'éditeur : pivot entre auteurs et lecteurs.

Techniques de vente, revalorisation du marché, industrialisation du livre, techniques, idée pour vendre plus, pour toucher plus.
Éditeur différent vis à vis du lecteur et de l'auteur.
Création de littérature populaire, littérature pour enfants, littérature spécialisée... Chaque éditeur s'associe à sa spécialisation, renvoi un image favorable à cette spécialisation, qui va dans le même sens.
L'édition dite en livraison : système d'édition qui consiste à publier un roman par morceau.
L'éditeur et la presse : cf les romans feuilletons.
Différents formats pour différents prix. (cf : Gervais charpentier qui en 1838 crée une bibliothèque à format réduit, peux coûteux (3F50 le livre) couverture souple et brochée, littérature classique destinée à l petite bourgeoisie. Pour lutter contre la concurrence des journaux.
Ou 1853 : Hachette : bibliothèque des chemins de fer.
Flamarion : format populaire, littérature classique, 10 centimes chaque cahier, public visé : populaire.
Ingéniosité de la part des éditeurs, renouveler le livre, son format, son image... afin de toucher un plus large public.
Rouff : éditeur célèbre du XX ème s., publie de la littérature industrialisée, ou l'auteur n'est même pas mentionné (équipe anonyme) littérature sentimentale,