Edward Glissant, Le monde incréé
Cet adjectif incréé qui pose le problème de la création ou de non création il sera à la fois celui qui n’est plus mais celui qui a été. Ou encore celui qui est en cours de création. Il y a vraiment un questionnement devant cette perspective de créer.
Le monde incréé est constitué de plusieurs écrit élaboré a différent moment de la vie de Glissant qui sont rassemblés en un seul et même ouvrage pour créer un hypothétique ouvrage c’est déjà une réflexion sur l’écriture l’hypothèse d’une trame est possible dans la mesure où les idées et réflexions d’Edward Glissant. Cette extrait est issue de la 3iéme partie du roman un chapitre qui nous renvoient à un autre roman : La case du commandeur dans le sens où nous allons retrouver les mêmes personnages et les mêmes thématiques. Marie celat est une femme qui a perdu ces enfants dans des circonstances violentes qui suite à cela perdra la tête : ce personnage est emblématique pour deux points elle représente la folie et un vis-à-vis de la folie parce qu’elle porte le discours de l’esclavage elle porte la violence de cette période et c’est un discours auquel la mémoire collective est sourd. Il est évident que c’est une stratégie narrative qui fait échos à la folie à l’Eloge de la folie d’Erasme « le fou peut être porteur d’un discours vrais qui n’est pas audible du groupe » celui qui sera éloigné du groupe. On pensera au fou du roi c’est celui qui avait la possibilité de dire au roi ce qu’il n’avait pas envie d’entendre un certains nombres de choses sans risques de représailles. C’est celui enfin qui aura un ensemble de gestes, de comportements et d’attitudes désordonnées. Marie CELAT, Glissant va la mettre en scène pour rappeler l’éloge de la folie, la folie est représenté par des clichés, une imagination commune.
La folie est souvent physiquement représentée par les habits déchirés et les cheveux en pétard. Marie celât ère dans les rues de Fort de France avec des vêtements en lambeaux