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Qu’est-ce qu’une figure de style ?
C’est d’abord une manière de s’exprimer. Une figure modifie le langage ordinaire pour le rendre plus expressif. Il existe des figures d’analogie, d’animation, de substitution, de pensée, d’opposition, de construction, de sonorités, d’insistance et d’atténuation (→ lire la page : les différents types de figures de style).
Allégorie (féminin) : Figuration d’une abstraction (exemples : l’Amour, la Mort) par une image, un tableau, souvent par un être vivant.
Allitération (féminin) : C’est la répétition de sons identiques. À la différence de l’assonance, le terme « allitération » est réservé aux répétitions de consonnes. Exemples : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » (Racine, Andromaque, V, 5) ou encore « La chasseresse sans chance / de son sein choie son sang sur ses chasselas » (Desnos,Corps et biens, « Chanson de chasse »).
Amplification (féminin) : L’amplification se fonde sur une gradation entre les termes d’une énumération ou dans la construction d’un paragraphe.
Anacoluthe (féminin) : L’anacoluthe est une rupture de construction. Exemple dans Athalie de Racine (Acte I, scène 4) : « Vous voulez que ce Dieu vous comble de bienfaits / Et ne l’aimer jamais ? »
Analepse (féminin) : En narratologie, c’est un retour sur des événements antérieurs au moment de la narration.
Anaphore (féminin) : Une anaphore est un procédé qui consiste à commencer par le même mot les divers membres d’une phrase. Exemple dans Horace de Corneille (acte IV, scène 6) : « Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! / Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant ! / Rome qui t’a vu naître, et que ton cœur adore ! / Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore ! »
Antanaclase (féminin) : Une antanaclase est la reprise d’un même mot avec un sens différent. Exemple : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. » (Blaise Pascal, Pensées, XXVIII)
Antiphrase (féminin) : Procédé qui consiste à