Eloge de la poésie
Eh ! Ma douce mignonne mon très cher lecteur !
La poésie n’est pas qu’un truc qu’on sait par cœur !
Oui, petits on doit l’apprendre et la réciter
Grossière erreur de ne pouvoir l’expliquer
Et pourtant, la beauté d’un poème nous vient
De son sens intérieur, de ce qui est son lien
En esprit étroit, fermé, ou encore ouvert
La poésie à chacun peut plaire ou déplaire
Anaphore, métaphore et autre oxymore
Parlent à votre inconscient de vie et de mort
Ou encore de la famine, de la guerre
Et beaucoup d’autres choses en prose ou en vers
Si c’était une peinture, elle serait au Louvres,
Ineffable harmonie qu’avec joie on découvre
Elle peut être vue comme un art à part entière,
Du premier jusqu’au, oui, septième de notre ère
Equivalente à la parole d’Apollon
Sublimes richesses qui vont et qui s’en vont,
Tourbillonnant dans l’Histoire à travers les âges,
Incroyables épopées de maints personnages,
Nous racontant ainsi les déboires et exploits
En France du vingtième siècle jusqu’à Troie
Esope, Eluard, Celaya
Apollinaire, Musset ou encor Scheila
L’inspiration arrive au commun des mortels
Avec à la clé, éphémère ou éternelle
Reconnaissance de leur génie, leur talent
Uluberlus appréciés, grands maîtres éclatants
Boris Vian «à tous les enfants» fait la mémoire
Radotant tout, Pouvoir «Tout dire » de Paul Eluard
Il n’existe, pour moi, pas de cause plus noble
Que la dénonciation de ces choses ignobles
Unique fait divers qu’un poème raconte
Epopée amoureuse qu’on lit dans les contes
« La demeure d’un poète » de René-Guy,
Invoquant des meubles en bois les sons et la vie
Tandis que le poème de G. Celaya,
Tend vers le fait que la poésie, de future
Est une armée chargée, est chargée de futur.
Racine pour des pièces, Inconnus pour le monde
Alexandrins, quatrains, qui nos feuilles inondent
Innombrables conquêtes Napoléoniennes
Racontées par Hugo, jusqu’à celle de Vienne
Esope et ses fables sur le monde