emila zola
L’engagement de Zola est le plus marquant dans ses interventions politiques. La libéralisation de la presse en 1868 lui permet de participer activement à son expansion. Plusieurs fois Zola va s’attaquer à l’assemblée où il va dénoncer une chambre peureuse et réactionnaire, il va produire plus de 250 chroniques. Il tombe deux fois sous le coup de la loi, et est mis en état d'arrestation en 1871. Mais il est chaque fois libéré le jour même.
Zola va intervenir dans l’affaire Dreyfus en fin 1897 (ce dernier est accusé à tort d’espionnage car il est juif). Les campagnes de haine antisémite incitent Émile Zola à s'engager en faveur des juifs. Son premier article est publié dès le lendemain dans où il conclut par la phrase, restée célèbre : « La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera ». Zola va écrire un livre nommé j’accuse où il raconte l’affaire Dreyfus et dans lequel il dénonce l’antisémitisme du pays. Ce livre est publié en plus de 300 mille exemplaires et révèle au peuple la globalité de l’affaire Dreyfus. Suite à l’écriture de ce livre, Zola va faire l’objet d’un procès.
Le ministre ne va retenir que quelques lignes du livre et le procès va être d’une grande violence. La presse nationaliste mène une campagne haineuse contre Zola qui doit être protégé lors de ses sorties du tribunal face à des meutes haineuses. Mais l’avocat de Zola fait citer environ deux cents témoins. Les journaux rendent compte des débats de façon détaillée. L’opinion publique commence à être informée, à prendre parti. Ce procès est resté célèbre par la détermination du président du tribunal qui refuse de voir abordée la condamnation de Dreyfus, s’en tenant seulement à l’accusation de diffamation envers une autorité publique. Sa phrase « la question ne sera pas posée », devient célèbre. Zola est condamné à un an de prison et à 3 000 francs d'amende.
Sous les conseils de son avocat, Fernand Labori, Zola va