Emile Zola L’œuvre Lecture Analytique n°1

Intro :
« L’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second empire » C’est ainsi qu’Emile Zola définit son œuvre maîtresse, Les Rougon Macquart. Cette fresque regroupe vingt romans rédigés entre 1871 et 1893. L’œuvre est le quatorzième volume de cette série. Ce roman relate le parcours de Claude Lantier, peintre passionné mais maudit. L’extrait de notre étude est situé à l’incipit de ce roman. Malgré la distillation des informations dans cet incipit in medias res, on retrouve les éléments récurrents : indications sur les personnages, le cadre spatio-temporel et la vision peintre à travers un point de vue interne. LECTURE DU TEXTE. Quels intérêts présente cette ouverture de roman ?
Présentation très cadrée du personnage principal.
Incipit naturaliste et pictural.
Scène de rencontre.
I] Présentation très cadrée du personnage principal.
La première phrase indique le cadre spatio-temporel (« hôtel de ville », « 2 heures du matin ») et le personnage (Claude).
Claude est connu des lecteurs de Zola. C’est pourquoi son nom de famille n’est pas indiqué. C’est aussi pour rapprocher le lecteur du personnage principal qu’est Claude. On retrouve une multitude d’indications sur sa vie.
« Atelier » => il est peintre
« Artiste flâneur » => déambule => erre  il n’a pas de repères. (Confirmé par la suite)
L21 => Je sais où il habite
Description physique mince :
« Dégingandé »l6 (=désarticulé) « mains ballantes » l15 => personnage pas très à l’aise avec son corps.
On sait que c’est un personnage seul l30 => il a peur d’un autre corps humain.
Le cadre spatio-temporel, à savoir Paris, est décrit avec une récurrence de noms propres :
« Hôtel de ville » l1 « Les halles » l3 « Quai de la grève » « pont Louis Philippe » l7 « Quai de Bourbon » l13 …etc.
Champ lexical très fourni et précis. Dans cet incipit, on retrouve Paris et la rencontre avec Christine. Paris devient presque un personnage et un