Émile Zola, né à Paris[->0] le 2[->1] avril[->2] 1840[->3], mort à Paris le 29[->4] septembre[->5] 1902[->6], est un écrivain, journaliste et homme public français[->7], considéré comme le chef de file du naturalisme[->8].
C’est l'un des romanciers[->9] français les plus populaires[1], l'un des plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma[->10] et à la télévisionHYPERLINK \l "cite_note-1"[N 1][->11]. Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour Les Rougon-Macquart[->12], fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire[->13] et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman.
Engagé dans les mouvements politiques de son époque, les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus[->14] avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien L'Aurore[->15], de l'article intitulé « J’Accuse…![->16] » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres[->17].

Le naturalisme est une école littéraire[->18] qui, dans les dernières décennies du XIXe siècle[->19], cherche à introduire dans l'art[->20] la méthode des sciences[->21] expérimentales appliquées à la biologie[->22] par Claude Bernard[->23].
Définition
Emile Zola[->24], chef de file du naturalisme, expose cette théorie dans le Roman expérimental[->25] (1880[->26]). De la France[->27], le naturalisme s'étend à toute l'Europe[->28] au cours des vingt années suivantes, fixant les recherches analogues qui existent déjà dans les différentes littératures[->29] nationales.

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