Question CAPET : Définissez l’ « empreinte écologique ». Comment a-t-elle évolué et quels sont les enjeux d’une telle évolution ?

Dans la foulée des recherches sur le développement durable, notamment au moment de la conférence de Rio en 1992, le professeur William Rees publie un article « ecological footprints and appropriated carrying capacity : What urban economics leaves out », dans lequel il traite, pour la première fois, de la notion d’empreinte écologique.
Il la définie comme : «la surface correspondante de terre productive et d'écosystèmes aquatiques nécessaires pour la production des ressources utilisées et l'assimilation des déchets produits par une population définie à un niveau de vie spécifié, là où cette terre se trouve sur la planète ».
Avec Mathis Wackernagel, ils proposent une méthode de calcul dont l’objectif est de mesurer la soutenabilité environnementale comme le PIB pour le développement économique.
L’empreinte écologique mesure la pression qu’exerce l’homme sur la nature. Il est le résultat de l’addition des besoins en sols estimés nécessaires à la production de biens et services et à l’absorption des déchets d’une population donnée.
La comparaison de l’empreinte écologique d’un territoire avec sa surface bio-productive réellement disponible permet de déterminer un déficit ou excédent écologique au niveau du territoire considéré.
Ainsi, nous avons :
Empreinte écologique = population*consommation/pers*intensité en ressources et en déchets
Empreinte écologique – bio-capacité = dépassement ou excédent écologique
Avec : bio-capacité = surface productive*productivité moyenne/hectare

L’empreinte écologique évolue chaque année selon la croissance démographique, la consommation moyenne par personne et le progrès technologique.
Il existe, cependant, des logiciels de calcul très sophistiqués qui permettent à chacun de nous de faire une estimation de son propre empreinte et de faire des comparaisons internationales.
Nous avons six