En attendant godot de beckett
En attendant Godot est une pièce en deux actes écrite par Samuel Beckett en 1952, dans un contexte de reconstruction, de choc, d’instabilité, après un Holocauste et une Seconde guerre mondiale, qui poussent les écrivains et dramaturges à remettre en question l’exsistence de l’Homme et la Raison. L’auteur, d’origine Irlandaise, compose cette œuvre en français, ce qui est d’ailleurs sa première pièce francophone. Cet ouvrage s’inscrit dans la deuxième moitié de XX° siècle, donc dans le mouvement de l’absurde. En effet les personnages principaux de cet « anti-théâtre », Vladimir et Estragon, sont en attente d’un certain Godot, mais sans savoir dans quel objectif, quelle motivation, à part celle d’attendre, esperer un changement. Durant cette attente, les deux vagabonds s’occupent ( actions ridicules, courtes, inutiles, ou sans rapport avec leur objectif). Ces futilités renforcent l’absurdité de la pièce qui ainsi ne raconte pas d’histoire, mais montre et représente la solitude de l’Homme, et la déraison du monde.
Parmi les thèmes principaux autours desquels s’oriente la pièce, se trouve celui de l’amitié, les deux vagabonds sont inséparables. Sur la route à la campagne, à chaque séparation, ils se retrouvent aussitôt.
D’ailleurs, au tout début de l’acte I, Vladimir parle de « réunion » et compte la fêter. Il est d’ailleurs possible de qualifier leur relation de très fraternelle. « Lève toi que je t’embrasse ».
Ensuite, il est important de relever le thème du temps. En effet, l’attente, fil conducteur de la pièce, définit l’espace-temps. Il y a une incohérence dans la chronologie, comme l’exemple de la feuille de l’arbre qui pousse en une nuit ou l’aveuglement soudain de Pozzo. La récurrence des didascalies « (un temps) » et « (silence )» rendent la pièce indeterminée dans l’espace-temps.
L’attente est un thème en quelque sorte en lien direct avec le temps, et il serait possible de les emboîter. Cette