En quoi ces textes répondent ils aux exigences de l’incipit ?
Ce corpus est composé de 4 extraits : Piège pour Cendrillon de Sébastien Japrisot qui met en scène 3 nièces, Mi, Do et La, et leur tante Midola qui préfère ouvertement la 1ère jeune fille, à la mort de La, il ne reste plus que Mi et Do dont les vies semblent être radicalement différentes ; La fée carabine et Au bonheur des ogres, tous deux écrits par Daniel Pennac. Le 1er extrait relate La vision qu’a le policier Vanini d’une vieille dame traversant un plaque de verglas, il l’observe et lorsqu’il se décide à aller l’aider, celle-ci lui tire dessus ; Le 2nd extrait présente « Monsieur Malaussène » dans une grande surface au moment des fêtes de Noël l’esprit accaparé par la pensée du « petit » qui a dessiné un père noël anthropophage ; le dernier texte, enfin, est Cendrillon de Charles Perrault, une jeune fille, douce et gentille, maltraitée par une belle mère odieuse y est présentée. Ces extraits sont tous les 4 situés au début des histoires, ce sont eux qui ouvrent l’intrigue permettant de la situer et de mettre en place l’action à venir. Cela permet de s’interroger sur la façon dont ces textes répondent aux exigences de l’incipit ? L’incipit est le début de l’histoire, là ou prend forme l’action et l’intrigue. Elle permet de situer les personnages, le lieu, le moment de l’action et le futur déroulement des événements. Grâce à elle, il est possible de répondre aux questions : Qui ? Quand ? Où ? Et Quoi ?
Dans les incipit de La fée Carabine, Au bonheur des ogres et Cendrillon (de Charles Perrault), le lecteur est directement projeté au cœur de l’action : un policier aux tendances racistes qui observe une vieille dame, pour le 1er « Il était donc là, à se demander si la vieille allait se rétamer au non sur cette banquise africaine » , un homme dont les pensées sont accaparées par un dessin fait par un enfant de son entourage « C’est le dernier