En quoi Victor Hugo à travers son livre "Le dernier jour d'un condamné" livre t-il un réquisitoire contre la peine de mort?
Victor Hugo livre un réquisitoire contre la peine de mort à travers la torture que celle-ci engendre. Tout d'abord, Victor Hugo dénonce la torture morale que le condamné ressent. A travers son oeuvre 'Le dernier jour d'un condamné', Hugo décrit tout au long du livre les questions que se pose le condamné. Ce dernier sait qu'il va mourir dans quelques semaines et fait donc le décompte des jours qu'il lui reste à vivre : "comptons ce qu'il me reste [...] En tout 6 semaines". A travers cette citation, on voit l'horreur que le condamné ressent. Il se prépare à mourir, il sait qu'il va mourir et qu'il n'échappera à celle-ci sous aucun prétexte. Cette idée le torture et le rongera jusqu'à la fin du livre, jusqu'à son dernier souffle. Il garde tout de même l'espoir d'y échapper notamment quand il demande qu'on lui rende grâce lorsqu'il monte les escaliers de l’échafaud.
Ensuite, Hugo livre un réquisitoire contre la peine de mort en dénonçant la cruauté des gens envers le condamné, l'horreur que ces derniers lui font vivre et les sentiments que celui-ci ressent. Autrefois , l'exécution d'un prisonnier était un spectacle pour un grand nombre de la population. En effet nombreux étaient ceux qui achetaient des places pour être en première loge du spectacle. Le condamné