Enfermer les fous ?

2776 mots 12 pages
La folie, d'hier à aujourd'hui, a bénéficié d'une image négative qui a influé sur ses modes de prises en charge. En effet, d'une époque à une autre qu'on lui ai attribué comme cause le châtiment divin, la déraison ou encore des pathologies diverses (lésions cérébrales par exemple), elle a joui d'un traitement unique : l'enfermement. Toutefois, dès le 17e siècle, celui-ci revêt l'image d'un ce qui est communément appelé le « contrôle social », c'est à dire balayer les rues des pauvres, mendiants et chômeurs qui errent dans la ville ou encore prémunir la société de la déviance, du danger que les fous pouvaient représentés, un moyen aussi de ne pas entacher l'image de la ville. Quelques siècles, avec la « Révolution Psychiatrique », l'enfermement devient

thérapeutique, l'objectif, là, est de permettre au fou de retrouver sa nature perdue, de le guérir afin qu'il se rapproche de la norme sociale de laquelle la société estime qu'il s'est écarté. Aujourd'hui encore de par l'image que les médias, la société renvoie de la folie et de la psychiatrie, l'enfermement subsiste. Ce, au point d'en revenir à des méthodes radicales. Celui-ci serait donc un moyen de protéger la population des fous qui représentent un danger à la fois pour eux même et pour la société avec le rétablissement de ladite « rétention de sûreté ». Ainsi, « enfermer les fous » demeure une pratique commune à toutes les époques au sein de la société française (qui ne diffère pas des pays voisins européen), ce, de par l'image, la représentation sociale qu'ils s'en sont fait. L'enfermement revêt une signification aussi bien politique, sociale, religieuse, morale et économique mais selon l'époque dans laquelle on se situe, des significations valent plus que d'autres. Notre réflexion ici s'efforcera de comprendre de quelle manière les fous ont été pris en charge selon les époques au sein de la société française. Pour cela, nous verrons dans un premier temps comment s'est construit la folie au fil du temps en

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