Engagement et non engagement
Les écrivains sont d’abord des hommes qui appartiennent à leur époque, et même compte-tenu d’une sensibilité plus vive qui participe plus étroitement aux affaires marquantes de leur temps. Aussi n’est-il pas étonnant de voir ces témoins mettre leur chef d’œuvre au service d’une cause humaine ou autre. Son humanité et le fait de sentir avec ses frères révèle son engagement humain. Dans la condition humaine de Malraux, katow est condamné à mort avec d’autres captifs, il donnait son poison à eux pour qu’ils ne souffrent plus en mourant brulés, et il affrontait seul cette horrible morte. De même dans Melancolia de Victor Hugo, il présente le statut des enfants qui travaillent sans cesse jour et nuit au lieu de jouer comme ses camarades.
Aussi est-il ordinaire qu’un écrivain s’engage socialement dans l’œuvre puisqu’il est un membre de la société. Son voix devient la voix des pauvres qui crient contre l’injustice sociale et la pauvreté. Dans Germinal de Zola on a l’exemple. La grande distinction entre les pauvres mineurs et les riches, souligne clairement l’injustice sociale dans cette ville. Ensuite, la littérature a un rôle souvent d’éduquer et d’éveiller notre conscience. Les mots écrits sont pleins d’éducation. Dans Émile ou l’éducation de Rousseau, il nous explique comment on doit élever un enfant. De même, dans Les Éssais de Montaigne il propose beaucoup d’idées pédagogiques pour l’institution des enfants. Dans différents siècles, la religion prend une place très importante dans la société, et bien sûr il y a des écrivains qui critiquent cette religion. On peut citer par exemple Molière