Enjeux reliés à la sévérité de la justice pénale
Ce débat n’a rien de nouveau, il a commencé dans les années 1990 avec l’apparition de mouvements qui critique la justice pénale. C’est lors de la campagne électorale fédérale en 1993 que la révision de la Loi sur les jeunes contrevenants devient un enjeu majeur auprès de la population. C’est ainsi que pour satisfaire cette nouvelle mentalité, plusieurs parties politiques adhèrent à ce mouvement prônant une justice pénale axé sur une « réaffirmation de la responsabilité des jeunes à l’endroit de leurs infractions. »
À la suite de ces changements, le gouvernement a déposé un projet de loi visant à apporter quelques modifications à la Loi sur les jeunes contrevenants. Toujours selon le site erudit, on dit que les concepteurs du projet de loi fédéral ont cherché à importer un modèle très similaire à celui de la justice pénale pour adultes. Par contre, les peines ne doivent pas excéder celles qui pourraient être donné à un adulte ayant commis une infraction identique. Ce même projet de loi n’exclu cependant pas des mesures réparatrices déjà instauré dans notre justice pénale, elle mise seulement plus sur des peines plus sévères que par celui de peines réparatrices. De plus, contrairement à notre système actuel, la Loi sur les jeunes contrevenants ne prévoit pas de réduction de peine ou même de libération conditionnelle. La loi dit que si l’on estime que le jeune devrait retourner dans la collectivité avant la fin de sa sentence, une demande doit être envoyée au tribunal pour ensuite être examiner. Ce nouveau projet n’offre cependant que très peu de