Enseignant
Introduction
Le poème se comprend mieux lorsqu’on le lit pour la deuxieme fois. Rimbaud raconte dans ce poème le récit d’un voyage maritime, d’une odysée, que raconte. Le bateau ou le « je » désigne tant Rimbaud en lui-meme que le bateau. Le voyage est enfaite une longue métaphore, en 25 quatrains d’alexandrins à rimes croisés. Le « bateau ivre » est à la fois une odyssée d’un bateau et d’un poète adolescent à la dérive. On y trouve des parallele entre une dramatique « maritime » et les exploits, les épreuves, les echecs de l’adolescent entrer en poésie. Toute les exprérience du bateau ivre sont celle de Rimbaud. Les cinq premières strophes racontent comment un bateau rompt ses amarres : c'est le poète rompant avec les normes de la poésie, les conventions de la morale, l'idéologie dominante de la société. Les strophes 6 à 17 évoquent les aventures maritimes étourdissantes de l'épave à la dérive : c'est le poète arrivant "à l'inconnu". Enfin, les strophes 18 à 25 disent l'épuisement du narrateur et sa nostalgie du vieux monde
Dans les quatrains 1 et 2
On assiste dans ces deux premiers quatrains, tout d’abord, à la première séparation, pour le navire l’eloignement des « haleurs » qui représentent les liens, les guides, et pour le poète, les traditions, les entraves, les conventions.
« les fleuves impassibles » representent une société immobile, étrangère à sa poésie. Les alexandrins amples et sans pauses fortes montre l’impatience de Rimbaud pour sa nouvelle aventure loin de la societé commercial, source de toutes les aliénations de l’individu (aliénation=est la depossession d’un individu).
« les fleuves m’ont laissé descendre ou je voulais » exprime sa rebeillion d’adolescent, son désir d’autonomie. Et le verbe « descendre » qu’on pourrait comprendre comme une descente au fil de l’eau deviendrait ici une descente au enfer. Finalement les gens l’ont laissé faire se qu’il voulait.
« j’étais insouceux de tous les