Environnements des affaires internationales
Etendue de l’informalité
L’informalité se mesure par rapport à l’acquisition de l’autorisation d’exercer, aux différents types d’enregistrements auxquels doit procéder l’entreprise (registre de commerce, administration fiscale et sécurité sociale) et à l’existence de comptabilité d’entreprise.
Plus des deux-tiers des entreprises (67%) sont enregistrés auprès de l’administration fiscale, et ont donc un numéro de patente. Plus de six sur dix (62.5%) ont une autorisation officielle, par contre moins de quatre sur dix sont inscrites au registre de commerce (38,7%) et 7,7% seulement ont adhéré à la Caisse de sécurité sociale. De même moins de trois sur dix (28,9%) tiennent régulièrement leurs comptes.
MAROC. Selon une étude, tout juste publiée par le Haut commissariat au plan (HCP), le secteur informel au Maroc représente 14,3% du PIB en 2007 (contre 16,3% en 1999) et 37,3% de l’emploi non agricole (contre 39% en 1999).
Entre 1999 et 2007, le nombre d’unités de production informelle est passé de 1,23 million à 1,55 million, dominé par le commerce (57,4%), puis les services (20%), l’industrie (17,2%) et le BTP (5,4%).
72% de l’informel est en milieu urbain.
Sur le front de l’emploi, ce sont 2,22 millions de postes en 2007, contre 1,9 million en 1999, soit une création nette de plus de 314 000 emplois au cours de la période. A lui seul, le commerce concentre plus de la moitié des emplois du secteur (53,2%).
Dans 75% des cas, l’unité de production informelle emploie une seule personne. Une entreprise informelle sur 10 est dirigée par une femme.
Hétérogénéité du secteur informel :
Du point de vue démographique, le secteur informel évolue : il est de plus en plus alimenté par les jeunes, les femmes, les diplômés, les petits fonctionnaires et les migrants.
Structures et organisation sont très variables, alors du très rigides (lois dirigistes des puissantes corporations d’artisans) au plus souples, telles que