epicure
Epicure est un philosophe grec du III° siècle avant Jésus-Christ. Ses principaux domaines de réflexion sont la physique (où il se fait partisan de l’atomisme), la théorie de la connaissance (où il se fait partisan de l’empirisme) et l’éthique (où il considère que le souverain bien est le plaisir). Il est l’auteur d’une oeuvre abondante dont la plus grande partie a été perdue. Il ne reste que trois lettres, dont celle-ci, adressée à Ménécée. Ménécée semble être un disciple d’Epicure. Celui-ci lui prodigue les enseignements et les principes à observer qui en découlent, afin d’atteindre à la vie heureuse du dieu.
Cette lettre consiste en l’énoncé de quatre enseignements constituant un quadruple remède (tétrapharmakon) contre la crainte qui empêche le bonheur. Le premier concerne les dieux, le second la mort, le troisième le bonheur, et le dernier la douleur.
Texte 1 : Que philosopher est nécessaire à tout âge
I. Position de la thèse
II. Que philosopher est travailler à la santé de l’âme
III. Que philosopher est travailler à être heureux
IV. Les conséquences qu’il faut tirer de ces considérations sur la façon dont il convient de philosopher
Texte 2 : Que les dieux sont immortels et bienheureux, et qu’ils ne se préoccupent pas des affaires humaines
I. La notion commune des dieux
II. Les opinions de la foule concernant les dieux
Texte 3 : Que la mort n’est rien pour nous
I. La mort n’est pas à craindre
II. Jouir de cette vie mortelle
III. Le principe de conduite à adopter en conséquence
Texte 4 : Que le plaisir est le souverain bien
I. Trois types de désirs
II. Le plaisir comme souverain bien
III. Le calcul du plaisir et de la peine
Texte 5 : Que le plaisir est l’absence de douleur
I. L’autosuffisance
II. Le plaisir comme absence de douleur
III. La prudence.
Texte 6 : Conclusion
I. La récapitulation
II. La liberté
III. Vivre comme un dieu parmi les hommes
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Épicure - Lettre à Ménécée (Trad. J. Salem, M.