epodes
Μεμψιμοιρία (mempsimoiria, « plainte sur son propre sort ») sous forme d'idylle de 70 vers en trimètre et dimètre iambiques. Le personnage d'Alfius, usurier connu de ses contemporains12, chante longuement les charmes de la vie à la campagne. Dans les quatre derniers vers, le poète signale qu'Alfius n'a toujours pas quitté la ville où il continue son activité lucrative.
III « À Mécène »
22 vers en trimètre et dimètre iambiques, en forme d'épigramme. Le poète se plaint de l'ail, aussi puissant qu'un poison, et conseille à Mécène d'éviter d'en consommer, sous peine de se voir repousser par sa maîtresse.
IV « Contre un parvenu »
20 vers en trimètre et dimètre iambiques, composés vers 37 ou 36 av. J.-C.13. Le dédicataire de cette époden 2 n'est pas clairement identifié : un amiral de Pompée nommé Ménas, ou bien Védius Rufus ; il semble en tout cas qu'Horace s'adresse à une personne précise14. Le poème s'attaque à un affranchi enrichi et parvenu, comme Horace, au grade de tribun militaire. Sans que l'on sache précisément ce que le poète lui reproche (on a même suggéré qu'Horace mettait ces vers dans la bouche d'une femme), c'est le portrait d'un nouveau riche orgueilleux et ostentatoire qui est dressé.
V « Contre Canidie »
102 vers en trimètre et dimètre iambiques. À l'aide d'autres sorcières, Canidie s'apprête à tuer un enfant pour faire revenir à elle son amant Varus. C'est le garçon qui ouvre le poème par la mise en situation, puis le clôt par ses malédictions. Au centre de la pièce, Canidie prononce 32 vers et en appelle, après ses compagnes, à la Nuit et à Diane.
VI « Contre un poète médisant »
16 vers en trimètre et dimètre iambiques. Le poème est une réponse à un poète qui aurait attaqué Horace, qui se répand à son tour en menaces. Ce poète qui n'est pas nommé pourrait être Mévius, attaqué dans l'épode X, ou Bavius qui, avec le premier, est attaqué aussi par Virgile dans la troisième Bucolique15. Il se réfère directement à Archiloque et