La nouvelle « Le portrait ovale » d’Edgar Allan Poe raconte l’histoire d’un peintre qui fait le portrait de sa femme. Cet homme est si déterminé à rendre hommage à la beauté de sa femme qu’il en oublie ces besoins ce qui a pour conséquence la mort de cette dernière. Cette nouvelle montre jusqu’où l’orgueil peut mener. Il est de même dans la nouvelle « Escamotage » de Richard Matheson. Dans ce récit, l’orgueil est au premier plan. On le retrouve par la transgression et par la punition.
En premier lieu, l’orgueil qui est au centre de la nouvelle « Escamotage » est illustré par la transgression. Cette dernière est, entre autres, représentée par la tromperie. En effet, l’homme au cœur de la nouvelle commet l’adultère. On en vient à cette conclusion lorsque Matheson écrit :
Et j’ai fait celui qu’il ne fallait pas. De quoi être malade. Mike et moi en virée, comme deux idiots. À nous perdre dans ce que nous appelions une « expérience ». À faire les jolis cœurs en oubliant que nous étions mariés. Et puis la nuit dernière, tous les deux, avec elles, dans leur studio… Peur de dire le mot? Imbécile! Adultère. 1
Dans cette citation, les points de suspension ont pour effet de montrer l’état d’esprit du personnage principal. Effectivement, il éprouve de la gêne par rapport à son geste. C’est pourquoi il hésite à terminer sa phrase et par le fait même à reconnaitre son écart de conduite. Par la suite, la transgression présente dans la nouvelle est également représentée par l’entêtement de l’écrivain. Effectivement, on en vient à ce constat lorsque l’auteur écrit :
— Tu te crois toujours capable d’être écrivain? J’ai explosé.
— Bien sûr, ils ont raison, ils sont infaillibles, hein? Je ne vaux rien, puisqu’ils l’ont décrété?
— Voilà sept ans que ça dure. Sans résultats.
— Et ça continuera encore autant. Cent ans, s’il le faut.2
L’hyperbole présente dans la dernière phrase de la citation illustre bien cette transgression. Cette figure de style a un effet