La population : Avec une population estimée à 63,4millions d'habitants, la France a gagné plus de 20 millions d'habitants en 50 ans. La population urbaine commence en 1930 (due à la Révolution industrielle) à dépasser la population rurale. Depuis, elle ne cesse de s'amplifier (en 1999 : 75,5% de la pop. est urbaine.). De là, nait une population inégalement répartie. Désormais, on distingue les « espaces à dominante rurale » des « espaces à dominante urbaine » qui abritent 4/5 de la population. Cependant, contrairement aux Etats-Unis, il n'existe pas vraiment d'espace à dominante rurale en France. Ce mouvement accompagne la métropolisation. Celle ci concentre en quelques lieux (les grandes villes, la métropole), les fonctions de commandement, les centres de recherches, ... . Le processus de métropolisation s'accompagne d'une déconcentration à l'echelle urbaine. La ville ne cesse de s'étaler et la croissance urbaine profite au périphéries. (périurbanisation). Cet étalement correspond à la demande des habitants (maison individuelle) mais aussi aux intérêts de l'entreprise (proximité des grands carrefours, terrain moins cher). Ce phénomène induit une forte progression de la migration pendulaire. (déplacements quotidiens des personnes de leur domicile à leur lieu de travail, et inversement)La croissance urbaine est inégale au plan régional. Elle s'inscrit dans une opposition du nord et du sud. Le nord est en déclin, victime de la crise des vieilles régions industrielles à reconvertir. Au contraire, le sud est favorisé par le cadre de vie (héliotropisme, la recherche du soleil) ainsi que l'absence d'industries à reconvertir. L'Etat doit alors corriger ces inégalités en rééquilibrant les régions laissées à l'écart. Aussi, Paris occupe une place originale : premier foyer d'appel des migrations, la capitale a maintenant un solde migratoire négatif. (différence entre arrivé et départ)La France est sortie de la transition démographique (passage d'un faible taux