Essai sur la problématique sociale du suicide
Au Québec, on recense en moyenne 3 suicides et 76 tentatives par jour, pour un total de 1105 suicides en 2011. Au niveau provincial, cela représente 1,9% de l’ensemble des tous les décès (AQPS, 2014). Étant un grave problème de santé publique au Québec, des centres de prévention du suicide ont été développé dans le but de venir en aide autant aux gens en détresse qu’aux proches de ceux-ci.
Ainsi, cet essai, réalisé dans le cadre du cours Analyse des problèmes sociaux, se portera sur le problème social qu’est le suicide lié à l’intégration et à l’adaptation sociale. Pour ce faire, une description du problème sera présentée ainsi que les manifestions de ce dernier au niveau individuel et communautaire. Par la suite, l’approche macrosociologique sera abordée car elle permet l’analyse des structures sociales qui ont un lien avec suicide, thèse qui fut élaboré par Émile Durkheim, car ce dernier, n’étant pas convaincu que le suicide est le simple résultat d’un épisode de psychose, se pencha sur la variation du taux de suicide en fonction des milieux sociaux et de l’insertion de l’individu dans la société.
Encore en 2014, le sujet du suicide représente un tabou dans notre société. L’acte de mettre fin à sa vie est habituellement commis dans un moment de désespoir ou la souffrance semble insurmontable et insupportable. En détresse, la personne voit alors le suicide comme étant la seule issue possible qui la mènera vers la fin de cette souffrance. Au niveau de l’ampleur du problème, Ainsi, au niveau individuel, une tonne de changements peuvent être observés sur sa qualité de vie. Par exemple, la personne peut commencer à élaborer un plan pour effectuer le passage à l’acte (Ou cela va se dérouler? Quand? De quelle facon?). De plus, pour faciliter le passage à l’acte, la consommation de psychotropes est régulièrement constaté tout en délaissant ses besoins bases comme l’hygiène de vie (CPS 02, 2014).
Qui plus est, la personne avec des idées