Est-ce aux lois de dire où est le mal ?
Réduire le moral ( universel) au légal ( relatif à un Etat ) et associer l’illégal à l’immoral pose en effet problème. ( cf arguments vus en cours) Mais à l’inverse on peut penser qu’il est aussi dangereux de réduire les lois à la morale : terrorisme de la vertu de Robespierre, morale= idéologie qui menace par son arbitraire ( d’où thèse du positivisme juridique où les Etats totalitaires restent justes d’un point de vue strictement légal); d’où la défense d’une claire séparation entre droit et morale, mais si un juge n’a pas à subsister sa morale à la loi, et doit juger des actes ( jugement de fait)et non des hommes ( jugement de valeur),il ne doit pas se contenter d’appliquer mécaniquement la loi sans équité, ce qui sous-entend que si la loi ne dit pas ce qui est mal, elle ne suffit pas non plus pour dire ce qui est bien et juste.
Même si le légal ne peut être réduit au moral, le droit doit « plier le genou devant le moral » aux aspirations raisonnables de l’homme exprimant un sentiment moral général et la responsabilité morale, un garde-fou, une sorte de correctif des tendances autoritaire de tout Etat même